Fin du monde
J’étais au volant de ma vieille Polo. Je savais que j’étais au Pérou. Je conduisais sur une route, en pleine campagne. Le ciel était gris noir. Au loin, deux tornades (à droite et à gauche) se rapprochaient de moi à grande vitesse. Encore plus loin, on distinguait une ville qui était bombardée, comme en période de guerre.
Des vaches tournoyaient dans le ciel, emportées par les tornades. J’essayais en conduisant de les éviter. L’une d’elles a heurté mon pare-brise. J’ai dû alors prendre une petite route à droite pour m’abriter derrière des buissons.
Les tornades n’en finissaient pas de surgir, dans ce paysage gris, ce ciel gris. C’était sinistre. Puis je me suis retrouvée dans une petite ville, il y avait des gens, dont David (un ami péruvien). Je suis descendue de ma voiture avec ma fille Ellen, toute joufflue, qui avait 18 mois (elle en a 25 aujourd’hui !). On était proche de la mer. Soudain, nous nous sommes tous retrouvés les pieds dans l’eau. Cette eau était sale, marron opaque… Ca ressemblait à la fin du monde.